Anatomie d’une collection

~~Prolongation du 3 novembre 2016 au 12 février 2017.
Qui porte quoi ? Telle est la question posée par le Palais Galliera à travers l’exposition Anatomie d’une collection. De l’habit de cour au bleu de chauffe, entre anonymes et célébrités, l’exposition réunit une centaine de pièces de vêtements et accessoires issus du fonds Galliera pour revisiter la mode du XVIIIe siècle à nos jours.
Ainsi, parmi tous les corsets des réserves du musée de la Mode de la ville de Paris, Anatomie d’une collection présente celui de Marie-Antoinette et, parmi toutes les blouses, choisit celle d’une infirmière de la Première Guerre Mondiale dont l’histoire n’a pas retenu le nom…
Habit du Dauphin, gilet de Napoléon, robe de l’impératrice Joséphine, veste d’amazone de Cléo de Mérode, pantalon d’ouvrier, robe de George Sand, collet de Sarah Bernhardt, uniforme de zouave, salomés de Mistinguett, habit de forçat, chapeau-chaussure de Gala, tablier de travail, tailleur d’Audrey Hepburn, manteau d’Elsa Schiaparelli, robe de la duchesse de Windsor, pyjama du soir de Tilda Swinton… une centaine de pièces avec ou sans pedigree identifient ceux qui les ont portées.
Anatomie d’une collection, c’est un choix de vêtements incarnés qui reflètent la constitution même des collections en même temps que la complexité d’attribution exigée par chacune des pièces de ce patrimoine. Pour le visiteur, une invitation à découvrir la richesse du fonds Galliera.
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Mode ultra-express… les fédérations européennes du textile et de l’habillement s’engagent dans une mobilisation commune.
Déclaration des Fédérations Européennes
du Textile et de l’Habillement
Les fédérations européennes du textile et de l’habillement constatent avec une vive inquiétude la montée en puissance de la mode ultra-express, alimentée par les plus grandes plateformes de e-commerce de pays tiers, qui représente d’ores et déjà, avec 4,5 milliards de colis importés en 2024 dans l’Union européenne, environ 5% des ventes (20% sur internet), et est en forte croissance. Contrairement aux entreprises et commerçants qui contribuent à un développement socio-économique de qualité dans toute l'UE, la mode ultra-express aggrave les déséquilibres environnementaux, économiques et sociaux :- Elle génère une surproduction de vêtements à durée de vie extrêmement courte, entraînant une hausse sans précédent des déchets textiles et de la consommation d’habillement.
- Elle exerce une pression intenable sur les entreprises européennes, particulièrement les PME, qui s’efforcent de respecter des normes environnementales, éthiques et sociales exigeantes.
- Elle menace les commerces dans toutes les agglomérations de l’Union, accélérant la désertification des centres-villes.
- Les États membres de l’Union européenne à adopter des mesures visant à limiter la mise sur le marché de produits issus de la mode ultra-express et à soutenir activement les entreprises qui investissent dans la durabilité, la qualité et l’innovation.
- Les institutions européennes et les États-Membres à inscrire la lutte contre la mode ultra-express dans leurs priorités, en œuvrant sans délai à :
- Les consommateurs européens à privilégier les produits durables et à soutenir les entreprises et les marques engagées dans une transition responsable du secteur textile et habillement.