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Affiliée à l’UFIMH, la Maison du Savoir-Faire et de la Création lance sa nouvelle plateforme au service du Made in France.
La Maison du Savoir-Faire et de la Création fait peau neuve avec une nouvelle identité et une nouvelle plateforme de mise en relation entre marques et fabricants français 100 % gratuite.
Structure d’intérêt général, affiliée et gérée par l’UFIMH et financée par le DEFI, la Maison du Savoir-Faire et de la Création valorise depuis 2011 les façonniers français et leurs savoir-faire uniques, dont la diversité est souvent méconnue. Avec plus de 400 entreprises référencées, sa nouvelle plateforme aux nombreuses fonctionnalités, facilite la mise en relation entre marques et fabricants pour favoriser une production locale, qui préserve les savoir-faire et fait vivre les territoires.
Elle offre des conseils personnalisés pour aider les marques dans leurs recherches de partenaires fabricants et collabore au programme « Objectif Made in France » de Bpifrance/DEFI pour accompagner les marques à la relocalisation.
Sylvie Maignan, Responsable de mission pour la Maison du Savoir-Faire et de la Création, cite les atouts de la relocalisation pour la filière française :
. économique car fabriquer en France permet de créer de la valeur, de faire vivre les territoires et de préserver la souveraineté industrielle. L’innovation est clé dans ce processus pour gagner en réactivité et compétitivité grâce aux nouvelles technologies qui permettent d’optimiser la fabrication ;
. écologique, la situation environnementale vient confirmer la nécessité d’une production plus responsable avec une partie des consommateurs privilégiant une fabrication de mode plus locale et durable.
. social, car on constate un réel besoin de main-d’œuvre mais des difficultés rencontrées par les façonniers qui peinent à recruter.
Nous devons encourager la formation et donner envie aux nouvelles générations ou aux personnes en reconversion de travailler dans les métiers techniques mode et habillement pour préserver les savoir-faire. Nous sommes partenaires de la campagne Savoir pour Faire qui œuvre depuis plus de 3 ans dans ce sens.
Les avantages de la nouvelle plateforme :

- Une visibilité incomparable pour les façonniers et fabricants, auprès de 30 000 visiteurs professionnels du site / an ;
- Des fiches entreprises détaillées, valorisant leurs savoir-faire et spécialités ;
- Un outil de recherche multicritères puissant pour des résultats ciblés et personnalisés : + de 200 critères répartis en 12 catégories ;
- Une carte de France interactive présentant les entreprises par type d’activité : façonniers/fabricants – prestataires de services – fournisseurs de matières ;
- Plus de 30 labels et certifications répertoriés pour une fabrication responsable ;
- Les solutions de fabrication pour les jeunes créateurs de mode ;
- Un Forum d'échanges et d’entraide entre professionnels référencés sur la plateforme, pour développer son réseau et créer des synergies ;
- Un portail Marchés Publics avec des informations et guides pratiques pour accéder plus facilement à la commande publique et la visualisation des fabricants répondant aux marchés publics.
L’IFTH lance une enquête auprès des consommateurs sur la durée de vie de leurs vêtements
L’enquête « Durhabi », lancée par l'Institut français du textile-habillement jusqu’au 31 mars, en complément des essais en laboratoires, porte sur la durée de vie des pièces d'habillement et a pour objectif de guider les marques vers des produits ayant une durée de vie plus longue.
Accessible en ligne, l’enquête doit identifier auprès des consommateurs deux types de longévité des vêtements et sous-vêtements :
- La longévité physique liée à la qualité du vêtement,
- La longévité non-physique liée au désir de porter le vêtement.
Nouvel appel à projets Mode et Métiers d’art de la mode 2023 du Ministère de la Culture
Le Ministère de la Culture renouvelle son soutien aux entreprises de mode et métiers d’art de la mode en lançant un nouvel appel à projets visant à :
− Soutenir la création pour les jeunes marques/entreprises et pour les marques/entreprises dites patrimoniales/héritage ;
− Valoriser les secteurs/branches de la mode et les métiers d’art de la mode ;
− Accompagner les marques/entreprises qui incarnent l’image de la mode française ;
− Favoriser les nouveaux modèles notamment éco-responsables ;
− Encourager la relocalisation en France / Europe ;
− Faire rayonner les savoir-faire français.
Les dépenses éligibles doivent être nécessaires au développement d’une entreprise, aux stratégies créative et économique en accord avec le modèle de l’entreprise.
Elles peuvent inclure :
- La création de contenu digital (vidéos, photos, défilé virtuel, offre dématérialisée, … sur un site Internet et les réseaux sociaux) ;
- La fabrication assistée par des outils numériques (uniquement en production) ;
- Des services et offres « durables » (réemploi de matières, upcycling, …).
Grande Exposition 2023 du Fabriqué en France à l’Elysée
Pour la troisième fois, le Palais de l’Elysée accueillera début juillet la Grande Exposition du Fabriqué en France.
La précédente édition, tenue en 2021, avait réuni une centaine de marques issues des différents départements et sélectionnés parmi 2.325 candidatures. L’objectif de l’événement est de valoriser les marques et produits fabriqués en France. Seront également observés l’engagement dans les démarches de relocalisation, les liens avec établissements scolaires et de formation, ainsi que les démarches d’exportations engagées autour des produits Made in France.
Les candidatures sont à déposer jusqu’au 13 mars prochain sur le site de l’Elysées : Demarches-simplifiees.fr.
Source Fashionnetwork https://fr.fashionnetwork.com/news/Fabrique-en-france-l-elysee-ouvre-les-candidatures-pour-sa-grande-exposition-2023,1485942.html#fashionweek-newyork-toryburch-ny
La mode européenne exposée à des produits chimiques nocifs par ses importations
Le 30 janvier dernier, le Parlement Européen a présenté, en présence de représentants de Clean Clothes Campaign et d’Euratex, confédération des industries européennes du textile, le rapport de Audrey Millet, "How toxic are the textiles we consume?And how can the EU trade tools tackle it? et autrice du « Livre noir de la mode » en 2021, sur la multiplication des cancers, problèmes pulmonaires et de l'infertilité dans les régions textiles d'Inde.
Face à ce constat, l'UE dispose des normes Reach, interdisant l'utilisation de certains produits dangereux pour les pièces destinées au marché européen. Or, les Européen.ne.s importent l’essentiel des produits textiles de pays situés à des milliers de kilomètres comme le Maroc, l’Inde, la Thaïlande, le Vietnam, le Cambodge ou la Chine où les exigences du règlement REACH ne sont pas nécessairement connues et encore moins respectées.
L'objectif de cette présentation était de faire un état des lieux de la situation des produits chimiques utilisés, la législation existante et ses limites et les recommandations politiques au niveau européen et international à mettre en œuvre.
Retrouver l’intégralité de la présentation sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=PI2FpqopuEk
RAPPORT A.MILLET IMPORTATIONS PRODUITS TOXIQUES
L’OCDE organise à Paris un forum dédié au devoir de vigilance dans la mode
L’Organisation de coopération et de développement économiques tiendra à Paris les 16 et 17 février prochains un forum dédié au devoir de vigilance dans le secteur de la mode et de la chaussure. Le rendez-vous se composera de plusieurs tables rondes qui aborderont des sujets comme le salaire de subsistance dans le sourcing d'habillement/chaussure, la mise en œuvre du devoir de vigilance au sein de la filière et les risques associés à la circularité de la filière. Les thèmes abordés seront la question des syndicats de travailleurs dans la transformation de l'amont de la filière, la pratique du greenwashing et des prétentions responsables infondées, l 'approvisionnement dans des zones à haut risque, ainsi que le coût du devoir de vigilance pour les fournisseurs et donneurs d'ordres.
Ce forum se tiendra au sein du centre de conférences de l'OCDE, 2 rue André Pascal, 75016 PARIS et est accessible sur inscription via le portail de l'organisation internationale : https://www.oecd.org/corporate/forum-on-due-diligence-in-the-garment-and-footwear-sector.htm
Exposition Da Vinci Mode sur la mode à la Renaissance
L’exposition Da Vinci Mode qui se déroulera du 4 février au 13 avril 2023 au Château d’Amboise présente les costumes et accessoires inspirés des modes européennes du XVIè siècle.
L’exposition est le fruit d’un projet pédagogique en Centre-Val de Loire qui a réuni des élèves, des étudiants et des chercheurs issus d’horizons différents.
Au croisement de la recherche, de l’enseignement et de la création, ce projet est piloté par le Centre d’études supérieures de la Renaissance dans le cadre du Campus d’excellence Patrimoines, Métiers d’Art et Tourisme et a pu compter sur l’appui de Maison Roze et de l’association R2V2.
FLYER EXPOSITION DA VINCI MODE
Savoir pour Faire publie le guide d’orientation dédié aux métiers de la mode et du luxe
Le Comité Stratégique de Filière Mode & Luxe (CSF) édite un guide d'orientation interactif, destiné aux internautes et disponible en ligne, incluant des vidéos et des podcasts, sur les opportunités de carrière dans le cadre de sa campagne « Savoir pour faire ».
Extrait du guide d'orientation publié par "Savoir pour Faire" - CSF Mode & Luxe
80 métiers techniques, plus de 250 formations et 10 000 postes sont à pourvoir dans les secteurs de la bijouterie, joaillerie, horlogerie, arts de la table, textile, couture, habillement, tannerie mégisserie, maroquinerie et chaussure.
Pour chaque secteur, le guide propose un rappel chiffré de l'activité, une cartographie des régions où des formations sont disponibles, le type d’employeurs et de professions concernées et les métiers en tension. Il existe beaucoup d’écoles publiques et donc gratuites ou presque.
"Savoir pour Faire" tient par ailleurs une chaîne Youtube régulièrement alimentée en informations métiers et formations.
Source : Fashionnetwork "Savoir pour Faire" lance un guide d'orientation dédié aux métiers et formations de la filière mode (fashionnetwork.com)

2023 : nos voeux pour un affichage environnemental porteur de sens
Sous l’égide du Défi, l’UFIMH a conçu de manière collaborative l’une des 11 méthodes actuellement en lice pour l’affichage environnemental des vêtements, linge de maison et chaussants. Il sera en principe règlementé et rendu obligatoire au cours de l’année nouvelle. A date, voici des éléments de nos retours d’expérience et l'expression de nos convictions les plus robustes.
L’année 2022 a été, pour tous nos métiers, trépidante. Avec notamment, la révision du cahier des charges REP (responsabilité élargie du producteur) qui, clairement, vient rebattre les cartes. Y figure des spécifications qui engagent nos filières à plus d’éco-conception et de circularité que par le passé.
Avec aussi, côté consommateur, un engouement sensible pour la seconde main à la fois pour des raisons de pouvoir d’achat en berne et de conscience écologique en hausse.
Avec enfin, un ensemble de textes tout azimut concoctés au plan européen et, tel un chapelet, égrenés tout au long de l’année 2022

- 👉 discussions au plus haut niveau politique de l’UE autour du projet de directive inspirée de la loi française sur le Devoir de Vigilance ;
- 👉Pacte vert européen avec des « warnings » avancés par la Commission européenne qui ont scandé 2022 et l’annonce d’un imminent REPD (règlement sur l’éco-conception pour des produits durables).
- 👉 le Traité international sur les pollutions plastiques dont le processus pourrait aboutir au printemps 2023 à Paris ; du moins telle est l'ambition de nos ministres de tutelles, apparemment ! Or, à cette aune, le relargage de certaines micofibres textiles est problématique : c'est l'un des principaux hotspots identifiés, dans nos activités.
- « Par conviction et désir de mieux communiquer sur nos produits -les vêtements d’image-, conformément à notre état d’esprit à la fois créatif et responsable, nous avons cherché à tester l’étiquetage environnemental, de manière volontaire », explique Dorothée Dufour-Hoofd, directrice Technique et Responsable RSE de Création & Image Paris. Cette PME de 20 personnes que dirige la vice-présidente de l’Ufimh, Claire Besançon, n’est pas assujettie, en tant qu’entreprise B to B, à cette disposition de la loi AGEC. « Nous nous sommes intéressées tout d’abord à la méthode du PEF avant de découvrir l’EDS qui nous a semblé plus accessible, avec des résultats cohérents à la clé» poursuit-elle.
- Une veste
- Une jupe
- Une écharpe
- Autre exemple : chez Getex que dirige la Présidente de Mode Grand Ouest, Sophie Pineau. L’expérimentation de l’EDSa été réalisée sur sa marque propre, So&J. « Le fabriquant n’a pas la main sur l’étiquette ; la marque si. » relève-t-elle. En l’occurrence, c’est « une marque confidentielle, avec une collection courte -3 à 4 modèles /an-, née de notre volonté de réutiliser les fins de rouleaux ou des restes de production sur des tissus que nous avons achetés, notamment ». L’expérimentation de l’EDS, entre janvier et septembre 2022 a précisément concerné trois types de vêtements :
- Une doudoune
- Un blouson
- Une parka