DONNER UNE SECONDE VIE AUX STOCKS D’INVENDUS

La loi sur l’économie circulaire prévoit dans son article 5 que : « A compter du 1er janvier 2020, les producteurs, importateurs et distributeurs du secteur des produits textiles, d’habillements, des chaussures ou linges de maison neufs, sont tenus sous réserve que cela soit techniquement possible, par ordre de priorité, de réemployer, de réutiliser ou de recycler leurs invendus. La méconnaissance des dispositions prévues au présent article est punie, pour chaque article, de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe. »
En prévision de cette loi, la Maison du Savoir-Faire et de la Création, structure soutenue par l’UFIMH et financée par le DEFI, a démarré un travail de sensibilisation et de préparation avec les entreprises sur la revalorisation des stocks d’invendus grâce à leur transformation. Des phases tests vont être mises en œuvre tout prochainement pour donner une seconde vie aux stocks d’invendus.
http://maisondusavoirfaire.com
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Mode ultra-express… les fédérations européennes du textile et de l’habillement s’engagent dans une mobilisation commune.
Déclaration des Fédérations Européennes
du Textile et de l’Habillement
Les fédérations européennes du textile et de l’habillement constatent avec une vive inquiétude la montée en puissance de la mode ultra-express, alimentée par les plus grandes plateformes de e-commerce de pays tiers, qui représente d’ores et déjà, avec 4,5 milliards de colis importés en 2024 dans l’Union européenne, environ 5% des ventes (20% sur internet), et est en forte croissance. Contrairement aux entreprises et commerçants qui contribuent à un développement socio-économique de qualité dans toute l'UE, la mode ultra-express aggrave les déséquilibres environnementaux, économiques et sociaux :- Elle génère une surproduction de vêtements à durée de vie extrêmement courte, entraînant une hausse sans précédent des déchets textiles et de la consommation d’habillement.
- Elle exerce une pression intenable sur les entreprises européennes, particulièrement les PME, qui s’efforcent de respecter des normes environnementales, éthiques et sociales exigeantes.
- Elle menace les commerces dans toutes les agglomérations de l’Union, accélérant la désertification des centres-villes.
- Les États membres de l’Union européenne à adopter des mesures visant à limiter la mise sur le marché de produits issus de la mode ultra-express et à soutenir activement les entreprises qui investissent dans la durabilité, la qualité et l’innovation.
- Les institutions européennes et les États-Membres à inscrire la lutte contre la mode ultra-express dans leurs priorités, en œuvrant sans délai à :
- Les consommateurs européens à privilégier les produits durables et à soutenir les entreprises et les marques engagées dans une transition responsable du secteur textile et habillement.