Fonds de solidarité : les entreprises de l’habillement enfin reconnues prioritaires

Les entreprises de fabrication de vêtements de dessus, dessous et d’articles à mailles sont désormais classées secteur S1bis et pourront bénéficier du fonds de solidarité sous certaines conditions (voir détail dans l’article ci-joint).
Elles bénéficieront d’une aide à effet rétro-actif au titre des mois de juin et juillet, égale respectivement à 40 % et 30 % de la perte de leur chiffre d’affaires, dans la limite de 20 % du chiffre d’affaires de référence.
D’autre part, le Prêt Garanti par l’Etat (PGE) reste accessible jusqu’au 31 décembre 2021, quelle que soit la taille ou forme juridique de l’entreprise dont le montant peut atteindre jusqu’à trois mois de chiffre d’affaires de 2019 ou deux années de masse salariale. Les remboursements des PGE contractés en 2020 peuvent être reportés d’une année.
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Mode ultra-express… les fédérations européennes du textile et de l’habillement s’engagent dans une mobilisation commune.
Déclaration des Fédérations Européennes
du Textile et de l’Habillement
Les fédérations européennes du textile et de l’habillement constatent avec une vive inquiétude la montée en puissance de la mode ultra-express, alimentée par les plus grandes plateformes de e-commerce de pays tiers, qui représente d’ores et déjà, avec 4,5 milliards de colis importés en 2024 dans l’Union européenne, environ 5% des ventes (20% sur internet), et est en forte croissance. Contrairement aux entreprises et commerçants qui contribuent à un développement socio-économique de qualité dans toute l'UE, la mode ultra-express aggrave les déséquilibres environnementaux, économiques et sociaux :- Elle génère une surproduction de vêtements à durée de vie extrêmement courte, entraînant une hausse sans précédent des déchets textiles et de la consommation d’habillement.
- Elle exerce une pression intenable sur les entreprises européennes, particulièrement les PME, qui s’efforcent de respecter des normes environnementales, éthiques et sociales exigeantes.
- Elle menace les commerces dans toutes les agglomérations de l’Union, accélérant la désertification des centres-villes.
- Les États membres de l’Union européenne à adopter des mesures visant à limiter la mise sur le marché de produits issus de la mode ultra-express et à soutenir activement les entreprises qui investissent dans la durabilité, la qualité et l’innovation.
- Les institutions européennes et les États-Membres à inscrire la lutte contre la mode ultra-express dans leurs priorités, en œuvrant sans délai à :
- Les consommateurs européens à privilégier les produits durables et à soutenir les entreprises et les marques engagées dans une transition responsable du secteur textile et habillement.