La blockchain pour tout savoir sur nos produits

La blockchain a fait son entrée dans le secteur de la mode : le luxe s’y est mis et l’UFIMH en fait le pari, bientôt ce sera au tour de toutes les marques de l’habillement. Le but de cet outil technologique est d’assurer la traçabilité parfaite de tout produit, des matières utilisées à la fabrication et sa logistique, en assurant l’authenticité des articles et en sécurisant tous les maillons de la chaîne.
« La blockchain permet de vendre plus responsable, elle permet également de se développer sur le marché de la seconde main, explique Yann Rivoallan, responsable de la commission marque à l’UFIMH. La marque peut être rémunérée à chaque revente et à chaque fois, elle sait qui détient le produit ».
Soyons prêts à de nouveaux bouleversements dans la distribution, pour une mode toujours plus soucieuse de l’environnement !
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Mode ultra-express… les fédérations européennes du textile et de l’habillement s’engagent dans une mobilisation commune.
Déclaration des Fédérations Européennes
du Textile et de l’Habillement
Les fédérations européennes du textile et de l’habillement constatent avec une vive inquiétude la montée en puissance de la mode ultra-express, alimentée par les plus grandes plateformes de e-commerce de pays tiers, qui représente d’ores et déjà, avec 4,5 milliards de colis importés en 2024 dans l’Union européenne, environ 5% des ventes (20% sur internet), et est en forte croissance. Contrairement aux entreprises et commerçants qui contribuent à un développement socio-économique de qualité dans toute l'UE, la mode ultra-express aggrave les déséquilibres environnementaux, économiques et sociaux :- Elle génère une surproduction de vêtements à durée de vie extrêmement courte, entraînant une hausse sans précédent des déchets textiles et de la consommation d’habillement.
- Elle exerce une pression intenable sur les entreprises européennes, particulièrement les PME, qui s’efforcent de respecter des normes environnementales, éthiques et sociales exigeantes.
- Elle menace les commerces dans toutes les agglomérations de l’Union, accélérant la désertification des centres-villes.
- Les États membres de l’Union européenne à adopter des mesures visant à limiter la mise sur le marché de produits issus de la mode ultra-express et à soutenir activement les entreprises qui investissent dans la durabilité, la qualité et l’innovation.
- Les institutions européennes et les États-Membres à inscrire la lutte contre la mode ultra-express dans leurs priorités, en œuvrant sans délai à :
- Les consommateurs européens à privilégier les produits durables et à soutenir les entreprises et les marques engagées dans une transition responsable du secteur textile et habillement.