Le dispositif LIST de PROMAS emmène les marques masculines françaises à New York

Si le marché du vêtement masculin se porte mieux que l’ensemble du marché du prêt-à-porter féminin, il s’oriente hors des frontières françaises et européennes où les exportations ont progressé de 4 % sur le premier trimestre 2023 et ont plus que doublé vers le Japon à la même période. Promas a un rôle de facilitateur de relations et s’appuie sur des spécialistes de ces marchés et des showrooms locaux pour organiser la participation des marques, explique Hervé Huchet, responsable international.
Ainsi l’opération LIST emmène depuis l’an dernier des labels français au grand export. Pour la deuxième édition 13 labels s’envolent pour l’Extrême Orient : True Tribes, Baziszt, ADN Paris, Again, Noyoco, Lafaurie, Sammy Voigt, Fantaisie Militaire Bonastre, Gunther Paris, Veryrare, Coltesse et Mii collection pour y présenter leur collection à Tokyo et Séoul. Des détaillants, distributeurs, grands magasins et influenceurs sont également invités. Lors de la première session les posts des influenceurs ont permis à une marque d’entrer sur le marché chinois et d’ouvrir le programme à d’autres marques françaises.
Le dispositif LIST est soutenu par le DEFI et les candidatures pour la session de février 2025 sont déjà ouvertes. Le concept va s’étendre en 2025 sur de nouveaux marchés, comme l’Asie à Taipei et aux Etats-Unis à New York.
Contact : hervehuchet@lamodefrancaise.org
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Mode ultra-express… les fédérations européennes du textile et de l’habillement s’engagent dans une mobilisation commune.
Déclaration des Fédérations Européennes
du Textile et de l’Habillement
Les fédérations européennes du textile et de l’habillement constatent avec une vive inquiétude la montée en puissance de la mode ultra-express, alimentée par les plus grandes plateformes de e-commerce de pays tiers, qui représente d’ores et déjà, avec 4,5 milliards de colis importés en 2024 dans l’Union européenne, environ 5% des ventes (20% sur internet), et est en forte croissance. Contrairement aux entreprises et commerçants qui contribuent à un développement socio-économique de qualité dans toute l'UE, la mode ultra-express aggrave les déséquilibres environnementaux, économiques et sociaux :- Elle génère une surproduction de vêtements à durée de vie extrêmement courte, entraînant une hausse sans précédent des déchets textiles et de la consommation d’habillement.
- Elle exerce une pression intenable sur les entreprises européennes, particulièrement les PME, qui s’efforcent de respecter des normes environnementales, éthiques et sociales exigeantes.
- Elle menace les commerces dans toutes les agglomérations de l’Union, accélérant la désertification des centres-villes.
- Les États membres de l’Union européenne à adopter des mesures visant à limiter la mise sur le marché de produits issus de la mode ultra-express et à soutenir activement les entreprises qui investissent dans la durabilité, la qualité et l’innovation.
- Les institutions européennes et les États-Membres à inscrire la lutte contre la mode ultra-express dans leurs priorités, en œuvrant sans délai à :
- Les consommateurs européens à privilégier les produits durables et à soutenir les entreprises et les marques engagées dans une transition responsable du secteur textile et habillement.