LES METIERS DE LA MODE RECRUTENT ET LE FONT SAVOIR

Le Président du CSF, Guillaume de Seynes, le Président de l’UFIMH, Marc PRADAL et le Président Exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode, Pascal MORAND, ont rappelé lors de la Conférence sur la campagne « Savoir pour Faire », lancée mi-octobre sur les réseaux sociaux, les besoins en recrutement dans les secteurs des Arts de la Table, la Bijouterie-Joaillerie-Orfèvrerie, la Chaussure, le Cuir, l’Horlogerie, la Maroquinerie, le Textile, la Couture et l’Habillement.
10 000 postes sont à pourvoir pendant cinq ans dans les métiers techniques des filières mode en raison des nombreux départs en retraite et de la forte croissance du Luxe qui entraîne les sous-traitants de ces secteurs à se projeter dans l’avenir pour assurer la pérennité de leur savoir-faire.
« La filière Mode et Luxe française détient le leadership mondial, un quart des ventes mondiales est réalisé par des entreprises françaises. Tandis que 72 % des dirigeants de PME de nos filières connaissent des difficultés de recrutements » répète Guillaume de Seynes.
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Mode ultra-express… les fédérations européennes du textile et de l’habillement s’engagent dans une mobilisation commune.
Déclaration des Fédérations Européennes
du Textile et de l’Habillement
Les fédérations européennes du textile et de l’habillement constatent avec une vive inquiétude la montée en puissance de la mode ultra-express, alimentée par les plus grandes plateformes de e-commerce de pays tiers, qui représente d’ores et déjà, avec 4,5 milliards de colis importés en 2024 dans l’Union européenne, environ 5% des ventes (20% sur internet), et est en forte croissance. Contrairement aux entreprises et commerçants qui contribuent à un développement socio-économique de qualité dans toute l'UE, la mode ultra-express aggrave les déséquilibres environnementaux, économiques et sociaux :- Elle génère une surproduction de vêtements à durée de vie extrêmement courte, entraînant une hausse sans précédent des déchets textiles et de la consommation d’habillement.
- Elle exerce une pression intenable sur les entreprises européennes, particulièrement les PME, qui s’efforcent de respecter des normes environnementales, éthiques et sociales exigeantes.
- Elle menace les commerces dans toutes les agglomérations de l’Union, accélérant la désertification des centres-villes.
- Les États membres de l’Union européenne à adopter des mesures visant à limiter la mise sur le marché de produits issus de la mode ultra-express et à soutenir activement les entreprises qui investissent dans la durabilité, la qualité et l’innovation.
- Les institutions européennes et les États-Membres à inscrire la lutte contre la mode ultra-express dans leurs priorités, en œuvrant sans délai à :
- Les consommateurs européens à privilégier les produits durables et à soutenir les entreprises et les marques engagées dans une transition responsable du secteur textile et habillement.