Synthèse de l’étude réalisée par Première Vision et l’IFM : les consommateurs face à la mode éco-responsable.

L’enquête pilotée par Gildas MINVIELLE, Responsable de l’Observatoire Economique de l’IFM montre la solidité du marché de l’éco-responsabilité.
En 2022, le prix se classe toujours en tête des critères indétrônables, suivi par la qualité pour les Européens et le confort pour les Américains. Dans les mois à venir, le premier frein pourrait être le prix.
La matière est, quant à elle, perçue dans 3 pays sur 5 comme levier principal d’une mode plus responsable. Dans deux des pays étudiés, un article éco-responsable est d’abord produit localement. L’aspect prioritaire donné au développement durable dans leur communication ces dernières années semble avoir porté ses fruits.
Le polyester, l’acrylique et le polyamide sont cités comme matières délétères pour l’environnement. Par contre, le lin et la laine, matières naturelles, ont la préférence et occupent les places du podium dans les cinq pays d’études devant la soie.
La mode éco-responsable a donc devant elle un grand challenge d’information.
Retrouvez l’étude sur le site de Première Vision : Étude Première Vision x IFM : Les consommateurs face à la mode éco-responsable – Première Vision (premierevision.com)
Replay de la conférence de Gildas Minvielle sur les résultats de l’étude IFM-Première Vision : Talk – Quelles matières pour un produit de mode éco-responsable ? – Première Vision (premierevision.com)
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Mode ultra-express… les fédérations européennes du textile et de l’habillement s’engagent dans une mobilisation commune.
Déclaration des Fédérations Européennes
du Textile et de l’Habillement
Les fédérations européennes du textile et de l’habillement constatent avec une vive inquiétude la montée en puissance de la mode ultra-express, alimentée par les plus grandes plateformes de e-commerce de pays tiers, qui représente d’ores et déjà, avec 4,5 milliards de colis importés en 2024 dans l’Union européenne, environ 5% des ventes (20% sur internet), et est en forte croissance. Contrairement aux entreprises et commerçants qui contribuent à un développement socio-économique de qualité dans toute l'UE, la mode ultra-express aggrave les déséquilibres environnementaux, économiques et sociaux :- Elle génère une surproduction de vêtements à durée de vie extrêmement courte, entraînant une hausse sans précédent des déchets textiles et de la consommation d’habillement.
- Elle exerce une pression intenable sur les entreprises européennes, particulièrement les PME, qui s’efforcent de respecter des normes environnementales, éthiques et sociales exigeantes.
- Elle menace les commerces dans toutes les agglomérations de l’Union, accélérant la désertification des centres-villes.
- Les États membres de l’Union européenne à adopter des mesures visant à limiter la mise sur le marché de produits issus de la mode ultra-express et à soutenir activement les entreprises qui investissent dans la durabilité, la qualité et l’innovation.
- Les institutions européennes et les États-Membres à inscrire la lutte contre la mode ultra-express dans leurs priorités, en œuvrant sans délai à :
- Les consommateurs européens à privilégier les produits durables et à soutenir les entreprises et les marques engagées dans une transition responsable du secteur textile et habillement.