La Maison du Savoir-Faire et de la Création évolue…

Jusqu’alors dirigée par le Groupement de la Fabrication Française, la maison est désormais sous la gouvernance d’un Comité de Pilotage représentant tous les acteurs de la filière:
– Jean-Luc François, Responsable
– Marc Pradal, Co-Président de l’Union Française des Industries Mode et Habillement,
– Claude Tétard, Président de la Commission Formation/Actions Transversales du DEFI,
– Pierre-François Le Louët, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin,
– Jacques Martin-Lalande, Président du Groupement de la Fabrication Française,
– Claude Miserey, Président de la Fédération Française des Industries du Vêtement Masculin,
– Pascal Morand, Président Exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode,
– Clarisse Reille, Directrice Générale du DEFI.
Le Comité de Pilotage a nommé le 19 février 2018, Karine Leclercq-Margraff, Responsable développement de la MFSC.
La Maison qui est intégralement financée par le DEFI et sous la gestion de l’UFIMH, a comme objectif premier de faire de la Plateforme un outil indispensable et convivial afin de simplifier et fluidifier les échanges entre les marques et les fabricants et fournisseurs. Elle s’attachera également à mettre en valeur l’excellence et la singularité des savoir-faire français.
Site internet : www.maisondusavoirfaire.com
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Mode ultra-express… les fédérations européennes du textile et de l’habillement s’engagent dans une mobilisation commune.
Déclaration des Fédérations Européennes
du Textile et de l’Habillement
Les fédérations européennes du textile et de l’habillement constatent avec une vive inquiétude la montée en puissance de la mode ultra-express, alimentée par les plus grandes plateformes de e-commerce de pays tiers, qui représente d’ores et déjà, avec 4,5 milliards de colis importés en 2024 dans l’Union européenne, environ 5% des ventes (20% sur internet), et est en forte croissance. Contrairement aux entreprises et commerçants qui contribuent à un développement socio-économique de qualité dans toute l'UE, la mode ultra-express aggrave les déséquilibres environnementaux, économiques et sociaux :- Elle génère une surproduction de vêtements à durée de vie extrêmement courte, entraînant une hausse sans précédent des déchets textiles et de la consommation d’habillement.
- Elle exerce une pression intenable sur les entreprises européennes, particulièrement les PME, qui s’efforcent de respecter des normes environnementales, éthiques et sociales exigeantes.
- Elle menace les commerces dans toutes les agglomérations de l’Union, accélérant la désertification des centres-villes.
- Les États membres de l’Union européenne à adopter des mesures visant à limiter la mise sur le marché de produits issus de la mode ultra-express et à soutenir activement les entreprises qui investissent dans la durabilité, la qualité et l’innovation.
- Les institutions européennes et les États-Membres à inscrire la lutte contre la mode ultra-express dans leurs priorités, en œuvrant sans délai à :
- Les consommateurs européens à privilégier les produits durables et à soutenir les entreprises et les marques engagées dans une transition responsable du secteur textile et habillement.