Comment Lionel Guérin et Pierre-François Le Louët veulent fédérer le secteur de l’habillement autour de l’Ufimh.

29 avril 2024

En janvier dernier, Lionel Guérin et Pierre-François Le Louët devenaient co-présidents de l’Union française des industries de la mode et d’habillement, prenant le relais du mandat de trois ans de Sylvie Chailloux. Les deux dirigeants, figures reconnues du secteur, qui connaissent parfaitement les rouages des organisations patronales, annonçaient alors un « projet refondateur » et une évolution des structures de décision du secteur. L’Ufimh réunit au niveau national la Fédération française des industries du vêtement masculin et la Fédération française du prêt-à[1]porter féminin, auxquelles s’ajoutent la Fédération des industries diverses de l’habillement, le Groupement de la fabrication française (GFF) et de nombreux syndicats régionaux. L’ambition affichée est de fédérer les énergies de ces différents acteurs. Alors que le secteur de l’habillement et de la mode est confronté à une intense transformation et à des difficultés structurelles, FashionNetwork.com a fait le point avec le binôme sur cette nouvelle approche, sur les projets portés par l’organisation et sur leur philosophie.

FashionNetwork.com : En janvier dernier, vous avez été élus co-présidents de l’Ufimh. Pourquoi cette organisation en binôme ?

Lionel Guérin : C’était important car nous sommes tout d’abord complémentaires. Ensuite car cela peut faciliter une logique de rapprochement dans laquelle nous sommes engagés. Et enfin, parce que le secteur est confronté à de nombreux sujets auxquels nous devons apporter des réponses.

FNW : En quoi êtes-vous complémentaires ?

Pierre-François Le Louët : Nous possédons des compétences et des histoires un peu différentes. Lionel est un très grand professionnel de l’univers du social, de la formation. Pour l’Ufimh c’est absolument essentiel car notre fonction implique de négocier les conventions collectives. Pour ma part, j’ai une expertise de l’innovation et des marques alors que Lionel maîtrise l’univers du vêtement d’image et de fonction, qui est une autre composante importante de notre union.

FNW : Lorsque votre mandat a été annoncé, vous avez glissé dans votre lettre d’intention vouloir une évolution des structures de décision et un rapprochement des équipes des différentes structures. Qu’est-ce que cela signifie ?

PFLL : Cela veut dire que nous avons mis en place une nouvelle gouvernance. Et nous annonçons aujourd’hui le déménagement de la fédération du prêt-à-porter féminin au 8 rue Montesquieu, à Paris, qui rassemblera donc l’ensemble des fédérations professionnelles composant l’Ufimh. La fédération des industries du vêtement masculin est déjà là, la maison du savoir-faire et de la création est déjà là. La FFPAPF nous rejoindra en octobre.

FNW : Qu’est-ce que cela doit apporter ?

LG : Cela va permettre que les équipes puissent travailler beaucoup plus ensemble et mener à bien des projets. Mais nous avons surtout la mise en place de la nouvelle gouvernance avec huit vice-présidents statutaires qui ont été chacun choisis pour leurs compétences sur l’un des huit sujets stratégiques que nous avons identifiés en conseil d’administration. Nous avons aussi défini des référents opérationnels membres des équipes des fédérations pour pouvoir soutenir chaque vice-président.

FNW : Quel est l’objectif de cette mise en place et qui sont les vice-présidents ?

PFLL : Il y a un souci d’efficience. Notre objectif est d’avoir des prises de positions extrêmement claires de l’Ufimh sur tous les sujets qui la concernent et d’être présent dans toutes les négociations ou discussions. Notre rôle est de représenter notre profession sur tous les sujets régaliens liés aux discussions avec les assemblées, avec le gouvernement et les différents ministres. Nous savons qu’il y a de très fortes ambitions pour notre secteur. Donc il faut chez nous des interlocuteurs qui sachent exactement de quoi ils parlent. Chacun a mis en place ses notes de contexte et des visions d’avenir.

LG : Les vice-présidents ont été élus ce 20 mars en assemblée générale. Claire Besançon, qui avait déjà en charge ce sujet précédemment, coordonne la thématique de la transformation RSE, Sylvie Chailloux est vice-présidente en charge de la relocalisation et de la réindustrialisation, Hervé Coulombel supervise les sujets sur l’innovation, Jacques Martin-Lalande prend en main le social et la formation alors que Pierre-Jacques Brivet se charge de la formation initiale, Laurent Marck dirige la plateforme des savoir-faire, Yann Rivoallan est vice-président de la transformation digitale et Hervé Huchet du développement international. Enfin, Dominique Jacomet est notre référent sur les questions européennes.

FNW : Étiez-vous confrontés à un manque de visibilité des enjeux du secteur du fait des nombreuses fédérations ?

PFLL : En réalité il y a beaucoup trop de fédérations professionnelles et d’interlocuteurs potentiels. C’est le sens de la mise en place d’une gouvernance unifiée et du rassemblement des fédérations dans un même lieu, mais Lionel Guérin et Pierre-François Le Loüet – Ufimh aussi du rapprochement des structures en régions.

FNW : Mais chacune des entités a un président et des équipes, comment allez-vous fonctionner ?

PFL : Les choses vont évoluer dans le sens du rapprochement des organisations. C’est ce qui a été voté à l’unanimité par notre conseil d’administration. C’est important pour pouvoir aller dans le même sens. Concrètement les présidents de fédérations sont élus et sont vice-présidents de l’Ufimh. Nous ne nous marchons pas sur les pieds, au contraire. Nous prenons le meilleur de chacun d’entre nous pour avancer et pouvoir apporter des réponses au gouvernement.

LG : Par exemple, je reste président de la fédération des industries du vêtement masculin, qui m’a élu en février suite au décès de Claude Tétard, donc je reste président de cette fédération et vice-président de Promas, qui se charge de promotion internationale des marques du masculin.

FNW : Vous évoquez une évolution de l’organisation. Qu’est-ce qui a changé ?

LG : Nous avons mis le focus sur les axes stratégiques. Récemment il n’y avait qu’une commission dédiée à l’innovation et à la RSE. Nous l’avons scindée car les questions de la transformation technologique et de la transition écologique nécessitent des actions dédiées. Par ailleurs chaque vice-président s’appuiera sur une équipe au sein de l’Ufimh avec l’idée d’ouverture à d’autres experts et des start-ups extérieurs à nos fédérations. En effet, les chefs d’entreprises ont parfois tendance à avoir le nez dans le guidon. Nous voulons avoir cette ouverture pour avoir un regard prospectif.

FNW: Vous débutez votre mandat de trois ans. Quels sont les sujets clés ou défis auxquels vous allez être confrontés ?

PFL : Il y en a quatre. Il y a tout ce qui a trait à la réindustrialisation et la souveraineté industrielle. Le second concerne le développement durable car au niveau européen il y a 13 textes qui vont impacter la mode dans les années qui viennent dont neuf sur le développement durable. Le troisième sujet c’est l’humain. Et en particulier l’adéquation entre l’offre et la demande de formation. Enfin, il y a l’innovation technologique. Si nous voulons la réindustrialisation et la transformation RSE, il faut que les entreprises soient accompagnées par de nouvelles solutions qui leur permettent d’embrasser ces nouvelles contraintes sans trop de difficultés.

« La transition durable n’est plus une question, c’est une nécessité »

FNW : Vous évoquez les textes européens. Mais au niveau français, la future loi portée par la députée Anne-Cécile Violland, présentée comme « contre l’ultra fast-fashion », ou le prochain dispositif d’affichage environnemental, vont apporter des changements au niveau français. Il semble que le gouvernement a prêté l’oreille à des organisations comme En mode Climat ou la Fédération de la mode circulaire. La nouvelle structure de l’Ufimh est-elle aussi une réaction au poids de ces acteurs ?

PFL : Non, il n’y a pas de réaction. D’ailleurs, nous avons de bonnes relations avec la fédération de la mode circulaire comme avec beaucoup d’autres acteurs de notre écosystème, comme l’Alliance du commerce et la Fédération de la maille. Qu’il y ait des activistes qui soient écoutés par le gouvernement c’est absolument normal. Si nous voulons être efficaces nous avons besoin que les entreprises s’approprient les réformes et notre mission est de les représenter. Avec le ministère de la Transition écologique nous avons participé aux différents travaux et aux différentes auditions qui ont mené à cette loi anti-fast-Fashion que nous soutenons. Il faut reconnaître le poids considérable de Yann Rivoallan, le président de la fédération du prêt-à-porter féminin, dans ce combat dans lequel il a eu un rôle crucial, autant voire plus, que beaucoup d’activistes.

Donc les fédérations professionnelles ont été à l’avant-garde de ce mouvement contre l’ultra-fast-fashion et nous sommes très heureux du vote à l’unanimité de cette loi à l’Assemblée nationale. Mais notre rôle ne se limite pas là. Nous serons aussi très attentifs à la bonne application de cette loi car cela dépendra d’un certain nombre de décrets sur les seuils, la question des modalités d’affichage environnemental ou de la définition d’une référence. Il reste encore beaucoup de travail à faire pour que cette loi ne rate pas sa cible. Nous sommes alignés avec l’Alliance du commerce et la Fédération de la maille pour, le diable étant dans les détails, pour vraiment être sûr que cette loi vise l’ultra fast fashion qui a tellement déstabilisé notre écosystème.

FNW : Avec cette période d’inflation, les entreprises du secteur voient leurs marges attaquées. Comment envisagez-vous qu’elles investissent dans la RSE et l’innovation alors que leur priorité est plutôt, comme le disait Lionel Guérin, d’avoir la tête dans le guidon et de continuer à avancer ?

PFLL : Je comprends parfaitement les difficultés des entreprises, je suis chef d’entreprise moi-même et confronté à la transformation radicale des industries de la mode. Mais en fait ça n’est plus une question c’est une nécessité car c’est une obligation légale. Les lois qui sont votées ou les neuf textes en cours de discussion au niveau européen font que de toutes les façons nous n’avons pas le choix. L’Ufimh a mis en place avec le soutien du Défi des subventions avec un accompagnement financier des entreprises pour pouvoir les aider à embrasser cette transformation. Nous avons créé des outils, avec des guides donnant la direction concrète. Les fédérations peuvent aider à définir une stratégie.

LG : Nous sommes passés d’une logique d’acculturation, qui permettait de faire comprendre les enjeux et d’éviter d’avoir des entreprises qui mettent ces sujets au fond d’un tiroir, à une logique d’action. Tout le monde doit avoir compris, et notre job est maintenant de pouvoir leur fournir un système clé en main car toutes les entreprises n’ont pas la puissance de feu des grands groupes pour développer des réponses en interne. Pour les petits, on ne fait plus de l’information, on va leur proposer un guide de mise en place.

PFL : Car aujourd’hui si on est une marque et que l’on n’a pas commencé à s’intéresser à ces sujets, je confirme qu’on est très mal parti !

FNW : Pourtant, dans d’autres secteurs une musique se fait entendre de la part de représentants d’entreprises quant au coût trop élevé de la transition. Qu’il faudrait alléger les cadres voire repousser les échéances. Est-ce l’approche de l’Ufimh ?

PFL : Que ce soit bien clair, nous avons été la première organisation professionnelle il y a huit ans à financer une étude sur le développement durable et la mode. Cela fait fait huit ans que nous alertons les entreprises et que nous comptons parmi nos membres les entreprises les plus engagées de France sur ce sujet-là. Si l’idée est décalée d’un an ou deux, en fait ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est que toutes les sociétés aujourd’hui doivent avoir une stratégie RSE, avec un plan d’actions. Encore une fois, nous n’avons pas le choix ! La question n’est pas de décaler de 12 ou 18 mois quand on parle de la vie d’entreprises qui s’étend sur plusieurs dizaines d’années. Le sujet c’est d’avancer !

FNW : Mais, vous l’avez dit, les sociétés peuvent difficilement répondre seules à ces défis. Les dirigeants sont-ils prêts à travailler collectivement ?

PFL : Je pense qu’il y a déjà un joli travail collectif. Nous testons plein de choses avec nos organisations professionnelles. Effectivement, il faut encourager les entreprises qui se sentent un peu perdues à se rapprocher de nos organisations pour qu’on puisse les embarquer et, comme le disait Lionel, avoir de l’impact. Mais collectivement il y a un autre sujet sur lequel nous sommes extrêmement attentif, c’est la question de la relocalisation, de la souveraineté qui est liée aux questions de durabilité. Nous lançons un appel à toutes les marques de mode premium pour qu’elles puissent relocaliser une partie de leur production en France.

FNW : C’est-à-dire ?

PFL : C’est-à-dire qu’on ne parle pas de mettre en place une capsule alibi, mais de mettre en place des partenariats avec des fabricants français qui sont à l’écoute, capables de fabriquer pour le moyen de gamme. Nous devons nous assurer de ne pas être dépendants exclusivement des importations très lointaines.

FNW : Sur ce sujet, le salon Première Vision Made in France se tient actuellement. Quel état des lieux faites-vous de la situation du secteur. N’y a-t-il pas une défense de l’existant à mener ?

PFL : Oui toujours. Aujourd’hui, il y a les fabricants français qui font du haut de gamme et sont portés par le luxe. Et ceux qui font du moyen de gamme et qui sont portés par des marques souvent de petite taille, souvent très engagées sur la question du Made in France et qui ont bénéficié d’un vent porteur en sortie de Covid. Cette engagées sur la question du Made in France et qui ont bénéficié d’un vent porteur en sortie de Covid. Cette deuxième population souffre de l’inflation et de la désorganisation des approvisionnements de matières. Il faut la soutenir maintenant car sinon elle ne sera plus là quand il y aura des obligations légales pour les marques de réaliser de la production en France. Et à ce moment-là nous n’aurons pas de solution et les marques vont se retrouver extrêmement démunies. Il faut absolument que du côté des marques premium, nous arrivions à reconstruire une culture industrielle pour créer ces ponts avec les fabricants français. Nous pouvons déjà nous appuyer sur la Maison du savoir-faire et de la création dont la nouvelle plateforme a mis en lien l’an dernier 400 sociétés.

FNW : Parmi vos axes, il y a un sujet qui est un axe complexe depuis plusieurs années pour les entreprises, c’est le recrutement et la transmission des savoir-faire. Quelles actions voulez-vous mener ?

LG : Nous travaillons très bien avec l’Opco de référence. La difficulté est liée à l’accompagnement des entreprises de plus de 50 salariés qui n’ont plus accès à des fonds mutualisés. Nous réfléchissons à créer un fonds mutualisé professionnel pour accompagner toutes les entreprises. Nous visons à que ce dispositif soit opérationnel en 2025. Et puis il y a une image du secteur qu’il faut enjoliver. Il faut réussir à attirer les jeunes et pouvoir présenter des politiques sociales motivantes. Par exemple l’an passé nous avons signé un accord type d’intéressement[1]participation. Nous faisons face à une concurrence pour attirer les profils, notamment par la maroquinerie. La force du secteur est que le travail peut être intéressant. L’aspect formation initiale a été confié à Pierre-Jacques Brivet, avec un travail sur les référentiels de formation d’un BTS, d’un CAP mais aussi d’une dizaine de certificats de qualification professionnelle et des titres du ministère du Travail. Nous souhaitons remettre en adéquation les cursus d’éducation et la réalité des métiers.

FNW : L’actualité du secteur en France est assez morose. Vous débutez votre mandat commun. Quels sont les aspects positifs et motivants dans la période actuelle ?

PFL : Ce qui nous motive, c’est l’incroyable transformation de notre industrie. C’est ce qui est palpitant. Sur les aspects de développement technologique, de développement durable, de relocalisation, de développement international… tout change ! Le cadre législatif change les les aspirations des consommateurs changent, les modèles de distribution changent. Ce qui nous motive c’est d’éclairer les entreprises sur ces transformations pour qu’elles soient le mieux à même de prendre les bonnes décisions.

LG : La transformation est en partie contrainte et il est vrai qu’en tant que présidents de fédération, nous aurions préféré avoir un marché où les entreprises étaient en expansion, cela rend les choses plus faciles et donne un état d’esprit positif. Mais justement nous voulons arriver à être utiles à un secteur dans lequel nous naviguons depuis longtemps qui nous intéresse et nous plaît.

PFL : La chance que nous avons dans cette transformation, c’est que nous comptons sur des ministres qui s’intéressent à nous. Tant du côté de la transformation écologique que de Bercy, nous sommes reçus et écoutés, avec un grand nombre de chefs d’entreprises auditionnés. Ils sont extrêmement attentifs à notre secteur.

Par Olivier Guyot  – Fashionnetwork – 28 mars 2024

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