Grande Exposition du Fabriqué en France à l’Élysée : ouverture de l’appel à candidatures 2024

27 juillet 2024

Après le succès des précédentes éditions, la Grande Exposition du Fabriqué en France fait son retour à la fin du mois de juin 2024 au Palais de l’Elysée.

 

Initiée par le Président de la République, ce rendez-vous annuel incontournable met à l’honneur les entreprises, les artisans, les producteurs et les industriels qui s’engagent pleinement dans la fabrication française. En 2023, plus de 9000 visiteurs avaient ainsi pu découvrir au palais de l’Elysée plus de 120 produits français, issus de tous les territoires de l’hexagone et de nos Outre-mer, sélectionnés parmi 2 452 produits candidats.  Après une première pré-sélection réalisée par les préfectures, un comité de sélection aura pour mission d’établir la liste des produits qui seront présentés aux Français lors de cette exposition. Toute entreprise, qu’elle soit start-up, TPE, PME, ETI, grands groupes ou association est libre de se porter candidate. En cette année olympique, les entreprises de l’économie du sport, de l’handisport et de l’accessibilité seront tout particulièrement valorisées.

L’excellence des savoir-faire français

Ce rendez-vous estival mettra à l’honneur l’excellence des savoir-faire français qui font la richesse et la diversité de notre paysage économique : entreprises, artisans, producteurs et industriels qui s’engagent pleinement dans la fabrication française. Toute entreprise engagée dans la fabrication française est éligible, quelle que soit sa taille et son secteur d’activité.

Les produits présentés lors de la Grande Exposition du Fabriqué en France 2024 devront s’inscrire dans une démarche de production respectueuse de l’environnement, socialement innovante, et utile au maintien d’un des savoir-faire régionaux et au développement économique local.

L’origine française, un atout concurrentiel plus que jamais à valoriser

Depuis 2017, le Gouvernement a mis en place des actions en faveur d’une production française résiliente, compétitive et décarbonée. Ces initiatives ont connu une accélération dès 2020 avec le plan France Relance dont un tiers du budget a été alloué à la (re)localisation. Cette dynamique initiée par la crise s’inscrit désormais sur la durée avec France 2030 (54 milliards d’euros via des dispositifs locaux et nationaux) dont le volet territorialisé est doté de 500 millions d’euros. Ce volet a pour objectif d’accompagner l’innovation des start-ups, PME, ETI ou organismes locaux notamment, sur tout le territoire national. Plus récemment, la loi Industrie Verte vise à accélérer la réindustrialisation du pays dans une excellence environnementale et en s’adaptant aux effets du changement climatique.

Comment soumettre un produit à la sélection ? 

Valoriser le Fabriqué en France, c’est avant tout faire rayonner un territoire et ses habitants. Les spécialités régionales, les entreprises créatrices d’emplois locaux, la redynamisation d’un tissu économique sont vecteurs de fierté.

Cette journée appartient aux Français et leur permettra de représenter leur territoire. C’est pour cette raison que les pré-sélections se feront au niveau régional par les Préfets de région (France métropolitaine et Outre-mer), qui s’appuieront sur l’avis des Conseils régionaux, départementaux, des réseaux consulaires et des relais économiques locaux à même d’apporter un éclairage objectif pertinent.

La qualité des dossiers de candidature sera appréciée au regard des critères suivants, sans qu’ils ne soient obligatoires :

  • La part de la valeur ajoutée du produit réalisée en France (%) ;
  • Les labels détenus : labels d’entreprise, qualité, savoir-faire (Entreprises du Patrimoine Vivant, par exemple), d’origine (Origine France Garantie, par exemple), etc. afin d’appréhender le caractère emblématique de l’objet proposé en matière de savoir- faire français ;
  • L’engagement de l’entreprise dans une démarche environnementale ;
  • L’engagement de l’entreprise dans une démarche sociale (promotion d’un savoir-faire local, recours à un établissement ou service d’aide par le travail, etc.) ;
  • La participation à un dispositif de France Relance, France 2030, Je Choisis la French Tech, etc.;
  • L’engagement dans une démarche de relocalisation de l’activité en France ;
  • La démarche d’exportation du produit fabriqué en France.

Pour cette nouvelle édition, les entreprises ont jusqu’au 17 mars pour déposer leur dossier de candidature.

.
Partagez cet article sur :

/ Autres articles /

« Flair », le nouveau guide de la FFPAPF pour apporter des réponses aux incertitudes du futur de l’industrie

La Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin, avec le soutien du DEFI, lance FLAIR « s’emparer des enjeux mode de demain », ce concept novateur de livre blanc axé sur les évolutions majeures à moyen et long terme du marché, vise à informer et guider les marques vers un avenir plus durable et innovant.   La fédération du prêt-à-porter féminin y reprend quelques chiffres d’une étude, menée par le cabinet de conseil Nelly Rodi, où les acteurs du secteur du prêt-à-porter révèle que :
  • 43% considèrent que l'avenir du prêt-à-porter est exigeant et incertain,
  • 34 % se déclarent inquiets pour l’avenir du secteur en 2024.
  FLAIR offre des conseils pratiques pour aider les marques à naviguer dans un environnement en constante évolution. Il présente des infographies détaillées et une veille sectorielle pour fournir des informations claires et pertinentes. De plus, il inclut des témoignages de succès illustrant les meilleures pratiques et stratégies gagnantes dans le domaine du prêt-à-porter. Parmi les sujets concrets abordés dans FLAIR, on trouve des analyses sur l'importance des données pour le pilotage des marques, des pratiques digitales efficaces sur les réseaux sociaux et des stratégies de distribution omnicanale. FLAIR examine également la responsabilité sociale et environnementale, en soulignant les nouvelles obligations du secteur.   L’ouvrage sera diffusé lors du prochain salon Who’s Next qui se tiendra en septembre à Paris.   Pour se procurer le guide : FLAIR, s’emparer des enjeux mode de demain (pretaporter.com)

Election de Christophe DEHARD à la présidence de Alliance France Cuir

L’Alliance France Cuir a élu Monsieur Christophe DEHARD Président à l’issue de son Assemblée Générale du 20 juin 2024. Agé de 51 ans, il apporte une expérience riche sur l’amont de la filière, incluant l’élevage et la préparation des peaux. Un secteur qui joue un rôle crucial dans la qualité des produits finis, assurant une matière première de haute qualité pour les étapes suivantes de la chaîne de valeur. « C’est une grande fierté de prendre la Présidence de l’Alliance France Cuir et ainsi devenir le portevoix des 21 fédérations qui composent notre confédération. France et à l’étranger une Filière Française du Cuir d’excellence, durable car respectueuse des femmes et des hommes, de l’environnement. Une filière solidaire et engagée, pleinement tournée vers l’avenir » explique le nouveau Président de l’Alliance France Cuir. L’effort de pédagogie et de sensibilisation du grand public comme des pouvoirs publics sur la réalité de la filière, sur ses métiers, et sur le cuir sera poursuivi. Christophe Dehard élu président de l’Alliance France Cuir - Alliance France Cuir | L'actualité et l'information professionnelles de la filière cuir

Changement de présidence à Euratex : élection de M. Mario Jorge Machado

Lors de son Assemblée Générale du 14 juin 2024, Monsieur Mario Jorge MACHADO, dirigeant d’Adalberto Textile Solutions et Président de l’Association portugaise du textile-habillement (ATP), a été élu à la Présidence de la Confédération européenne du Textile-Habillement (Euratex). Mario Jorge Machado a une longue carrière dans le textile et est actuellement actionnaire et directeur de « Adalberto Textile Solutions, S.A. », où il applique des pratiques de gestion avancées pour stimuler la compétitivité et l'innovation. Il est également président de l'Association portugaise du textile et de l'habillement (ATP) depuis 2019 et se distingue par son leadership stratégique dans le secteur du textile et de l'habillement, promouvant l'innovation et la durabilité. Il représente l’ATP au conseil d’administration du CIP – Confederação Empresarial de Portugal et préside le conseil stratégique du CIP pour l’environnement et la durabilité. Diplômé en ingénierie des polymères de production de l'Université du Minho, son expertise s'étend de l'amélioration continue des processus au développement d'équipes commerciales B2B et de modèles économiques B2C. Sa vision englobe l'excellence opérationnelle et la mise en œuvre de pratiques durables, contribuant à l'évolution de l'industrie textile. Le jour de son élection, nous avons demandé à Mario Jorge Machado quelle est sa vision pour EURATEX. « Les derniers indicateurs montrent que l'industrie européenne a des taux de croissance inférieurs à ceux de ses concurrents ; c’est quelque chose que nous devons inverser. Les décideurs politiques doivent comprendre que l’industrie textile ne peut pas être une monnaie d’échange dans les négociations mondiales. Nous voyons ce que font les États-Unis pour soutenir leur industrie, et nous voyons ce que fait la Chine pour soutenir son industrie. L’Europe a pris du retard dans le soutien à son industrie. Mon mandat chez EURATEX sera de promouvoir une stratégie industrielle efficace et intelligente. Au cours de la dernière mandature, l’UE a publié de nombreuses législations sur la durabilité et la circularité ciblant l’industrie manufacturière. Toutefois, si nous voulons que cette stratégie réussisse, nous devons nous concentrer davantage sur la dimension des consommateurs. C’est pourquoi EURATEX a un rôle de lobbying très important à jouer pour que le processus législatif se déroule en fonction de la capacité d’adaptation du secteur. L'Assemblée a également nommé Alberto Paccanelli au poste de président d'honneur, reconnaissant plus d'une décennie d'engagement envers EURATEX et l'industrie textile européenne. « Au cours de ces 13 années d'engagement, j'ai été témoin d'un changement radical dans notre industrie, qui nécessite une voix forte et unie à Bruxelles. Au cours de l’année écoulée, nous avons demandé aux institutions européennes de considérer différentes demandes :
  • La durabilité et la compétitivité doivent aller de pair, avec une mise en œuvre réaliste.
  • Les produits importés doivent respecter les mêmes règles appliquées aux produits fabriqués en Europe. La réciprocité en matière d'accès au marché est essentielle et doit être accordée ; Les barrières tangibles et intangibles sur de nombreux marchés étrangers intéressants, tels que l’Inde, le Mercosur et les États-Unis, devraient être démantelées.
  • Les entreprises ont besoin de financement pour se transformer en moteurs de durabilité et d'innovation.
  • Les consommateurs doivent être honnêtement informés des caractéristiques et de la traçabilité des produits, afin d'éviter le green washing. Les pouvoirs publics sont également des « consommateurs » de produits textiles (pensez aux uniformes militaires) ; ils devraient appliquer des marchés publics écologiques et ne pas se contenter de rechercher le produit le moins cher du marché.
Nous avons bien progressé, mais il reste encore du travail à faire. J’ai pleinement confiance en Mario Jorge pour continuer sur cette voie. L'Assemblée générale d'EURATEX a également élu 4 autres membres de l'équipe de présidence : Michael Kamm (ZWILLING Gruppe, Allemagne), Barbara Cimmino (Yamamay, Italie), Grégory Marchant (UTT, France) et Ismail Kolunsag (Cross Tekstil, Turquie). Au cours de l'Assemblée, EURATEX a également accueilli de nouvelles adhésions du CEMATEX et du Forschungskuratorium Textil e. V., et un partenariat avec Reju. (France).