« Je n’ai pas cherché à utiliser ma féminité pour monter ma boîte »

Florence Hallouin, fondatrice de Hamac
Il y a 12 ans, les couches HAMAC arrivaient sur le marché français en remettant au goût du jour les couches lavables (1).
À l’origine de cette initiative, Florence Hallouin, qui a créé sa société par conviction : « Un bébé est changé 5 000 fois, soit 1 tonne de déchets par enfant. Faire un produit qui réduit les déchets et préserve la santé des enfants est ma première motivation. »
Ingénieure-designer industriel, Florence Hallouin a travaillé pour les Galeries Lafayette, Sonia Rykiel et le Groupe Walt Disney avant de créer HAMAC. « Je n’ai pas cherché à utiliser ma féminité pour monter ma boîte. Je ne suis pas non plus un homme déguisé en femme. J’ai une façon personnelle de diriger mon entreprise, dans une démarche collaborative. »
(1) HAMAC emploie 12 personnes (suivi de production, marketing, service client et R&D), les couches HAMAC sont labellisées Origine France Garantie et certifiées Oeko Tex 100
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2023 : nos voeux pour un affichage environnemental porteur de sens

- 👉 discussions au plus haut niveau politique de l’UE autour du projet de directive inspirée de la loi française sur le Devoir de Vigilance ;
- 👉Pacte vert européen avec des « warnings » avancés par la Commission européenne qui ont scandé 2022 et l’annonce d’un imminent REPD (règlement sur l’éco-conception pour des produits durables).
- 👉 le Traité international sur les pollutions plastiques dont le processus pourrait aboutir au printemps 2023 à Paris ; du moins telle est l'ambition de nos ministres de tutelles, apparemment ! Or, à cette aune, le relargage de certaines micofibres textiles est problématique : c'est l'un des principaux hotspots identifiés, dans nos activités.
- « Par conviction et désir de mieux communiquer sur nos produits -les vêtements d’image-, conformément à notre état d’esprit à la fois créatif et responsable, nous avons cherché à tester l’étiquetage environnemental, de manière volontaire », explique Dorothée Dufour-Hoofd, directrice Technique et Responsable RSE de Création & Image Paris. Cette PME de 20 personnes que dirige la vice-présidente de l’Ufimh, Claire Besançon, n’est pas assujettie, en tant qu’entreprise B to B, à cette disposition de la loi AGEC. « Nous nous sommes intéressées tout d’abord à la méthode du PEF avant de découvrir l’EDS qui nous a semblé plus accessible, avec des résultats cohérents à la clé» poursuit-elle.
- Une veste
- Une jupe
- Une écharpe
- Autre exemple : chez Getex que dirige la Présidente de Mode Grand Ouest, Sophie Pineau. L’expérimentation de l’EDSa été réalisée sur sa marque propre, So&J. « Le fabriquant n’a pas la main sur l’étiquette ; la marque si. » relève-t-elle. En l’occurrence, c’est « une marque confidentielle, avec une collection courte -3 à 4 modèles /an-, née de notre volonté de réutiliser les fins de rouleaux ou des restes de production sur des tissus que nous avons achetés, notamment ». L’expérimentation de l’EDS, entre janvier et septembre 2022 a précisément concerné trois types de vêtements :
- Une doudoune
- Un blouson
- Une parka