La réussite des femmes est une réussite collective
L’UFIMH est présidée par une femme, sa première vice-présidente est également une femme : c’est une première et un signe d’ouverture qui rend la parité tangible. Il reste pourtant du chemin : le bureau compte seulement 2 femmes sur 7 membres. Dans notre secteur, 75 % des emplois sont tenus par des femmes et dans l’industrie manufacturière nous sommes près de 50 % d’entrepreneuses : il est donc important que notre représentation se féminise aussi.
La parité est nécessaire pour progresser, mais n’oublions pas ses travers : nous pourrions être recrutées uniquement parce que nous sommes des femmes, non en fonction de nos compétences ; et faire partie d’un bureau ou d’un conseil d’administration requiert une disponibilité que les femmes n’ont pas forcément. Quoi qu’on en dise, une femme a plusieurs vies. Surtout lorsqu’elle est mère de famille, ce qui est encore perçu à tort comme un handicap alors qu’il s’agit d’un véritable atout, y compris professionnellement.
Beaucoup de recruteurs mesurent aujourd’hui ces soft skills(1), cultivées naturellement dans la parentalité et beaucoup de femmes montrent qu’il est possible de réussir. Pour preuve, les cinq témoignages qui suivent.
Notre statut a heureusement évolué : nous travaillons toutes les unes pour les autres. À chaque fois que je vois une femme réussir, je le vis comme une réussite collective car nous aspirons toutes à la même reconnaissance. J’ai bon espoir que dans 20 ans, nous ne parlerons plus de ce sujet.
(1) Les soft skills représentent les compétences douces ou comportementales qui ne s’acquièrent pas uniquement par les études scolaires, universitaires ou une formation spécifique.