« L’éco-conception, voilà la solution ! »

3 mai 2024

Depuis plusieurs années, l’engagement RSE est intégré dans les entreprises de prêt-à-porter : il représente un avantage pour nos organisations et grâce à lui, nous pouvons mettre en avant nos atouts sociaux, et valoriser nos actions environnementales. Dans le cadre de cette démarche, nous travaillons à proposer une mode plus responsable et réalisons un guide de l’écoconception.
 

Faire de la pédagogie à propos de l'écoconception 

Parallèlement, des décrets et des lois qui nous préoccupent sont à l’étude. Je pense particulièrement à la loi AGEC qui nous impose l’affichage environnemental en s’appuyant sur l’analyse du cycle de vie d’un produit a posteriori. Nous préférons encourager nos adhérents à expliquer aux équipes, stylistes compris, ce qu’est l’écoconception. Dès le développement d’un produit, il s’agit d’être dans le circuit le plus vertueux possible. Plus nous suivrons ce mouvement, plus nous obtiendrons la traçabilité de nos produits et plus notre communication auprès des consommateurs sera juste et transparente.
 

Accorder loi et réalités de notre marché 

Avec la Fédération de la Haute Couture et de la Mode, la Fédération de la Maille, de la Lingerie & du Balnéaire, l’Alliance du commerce et avec le soutien du DEFI, nous avons pris notre bâton de pèlerin afin de proposer des amendements conjoints sur les lois en cours. Nous nous battons pour que la loi soit corrélée aux réalités de notre marché. La mode est une succession de collections : travailler sur un affichage de tous nos produits représente une masse de travail conséquente. Ces lois sont pour l’instant rédigées sur la base d’outils proposés par l’Ademe que nous jugeons imparfaits. Nous proposons au Ministère de la Transition Ecologique d’être une partie prenante active, force de proposition pour améliorer ces projets de loi. Nous voulons faire bouger les lignes le plus rapidement possible pour qu'une méthode française consensuelle, efficace et robuste, soit prise en compte à l’échelle européenne.

Si la France est le pays de la mode, la France doit devenir la référence mondiale de la mode durable !

 

Sylvie Chailloux – Présidente de l’UFIMH

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7è FORUM DE LA MODE : LA FORMATION DE MAIN-D’ŒUVRE POUR LE LUXE AU CŒUR DES DEBATS

Mercredi 24 avril 2024, était organisé au Palais de Tokyo le 7è Forum de la Mode sur le thème « Une mode en transformation », soutenu par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le ministère de la Culture, dans le cadre du Comité Stratégique de Filière Mode & Luxe, la Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin et la Fédération de la Haute Couture et de la Mode réunissant les professionnels de la mode  qui ont unanimement reconnu la nécessaire revalorisation des métiers de la main. Ce, pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre à laquelle sont confrontées les marques haut de gamme et de luxe. Deux tables-rondes étaient consacrées à la transmission des savoir-faire, l’évolution des techniques de production et la responsabilisation sociale et environnementale dans l’industrie. Pour répondre aux besoins de main-d’œuvre, l’insertion professionnelle, les migrants et les jeunes sortis des écoles sont les pistes retenues par les intervenants. « Nous avons une mission sociale, sociétale et environnementale », a défendu Jean Soufflet, directeur général de Résilience, un réseau d'ateliers de confection textile qui emploie des personnes éloignées de l'emploi. « Des savoir-faire, comme la fourrure, vont disparaître, mais d’autres innovations vont les remplacer, d’où l’importance de transmettre. L’idée est de s’approprier les nouveaux outils », a conclu Hans de Foer, directeur des programmes de Savoir Faire à l’Institut de la Mode (IFM).

CARTOGRAPHIE DES FABRICANTS FRANÇAIS D’UNIFORMES SCOLAIRES

La Maison du Savoir-Faire et de la Création procède actuellement, avec le groupe de travail Réindustrialisation de l’UFIMH, à une cartographie des fabricants français qui participent ou souhaitent participer aux uniformes scolaires.   Celle-ci permettra :  
  • aux industriels d’être identifiés comme acteur de la fabrication des uniformes scolaires
  • d’aider les entreprises de répondre aux appels d’offres
  • aux collectivités de bien connaitre les ressources de fabrication dans leurs régions,
  • de valoriser la relation locale entre collectivités et fabricants sans intermédiaire.
Ceci afin de faciliter un projet industriel global, qui participe au dynamisme de l'économie locale et garantisse qualité et durabilité pour les familles, les élèves et les établissements scolaires.     Retrouver les professionnels de la Mode et de l’Habillement qui participent à la production d’uniformes scolaires grâce au nouveau critère de recherche « production pour les uniformes scolaires » de la plateforme de la Maison du Savoir-Faire et de la Création.

Etude Ipsos & COFREET : L’importance de l’entretien dans l’achat des vêtements de seconde main

La seconde main continue de gagner du terrain en France, en particulier concernant les produits textiles et d'habillement, auprès des consommateurs. Réalisée par IPSOS pour le COFREET, cette étude revient sur les attentes et les exigences des acheteurs français de vêtements de seconde main. Il en découle des résultats intéressants et que nous avons le plaisir de vous communiquer, notamment le fait que 71% des acheteurs de seconde main consultent souvent les informations présentes sur l’étiquette pour l’entretien de leurs vêtements d'occasion. Ces résultats confortent le fait que l’étiquette d’entretien doit être conservée tout au long de la vie du textile afin de garantir et faire perdurer son parfait état. En savoir plus.