Formation initiale : bac pro et licence pro plus attractifs

8 mai 2024

« Nous travaillons au rééquilibre de la formation axée jusqu’alors sur le développement plutôt que sur la production et la fabrication », explique Jacques Martin-Lalande, responsable de la commission formation et sociale à l’UFIMH.

 

À la suite de la réforme du bac pro qui a conduit le métier de couturière vers le métier d’assistant modéliste, l’embauche de bacheliers est en effet devenue difficile. L’UFIMH a donc rédigé un référentiel visant à faciliter l’employabilité des couturières bachelières labellisé par un titre du ministère du Travail « Couturière pour atelier mode et luxe »(1)

 

Par ailleurs, une Licence pro Méthode, axée sur l’usine du futur, vient d’être ouverte sur le campus des métiers et des qualifications des industries créatrices modélistes mis en place par l’UFIMH à Cholet (Maine-et-Loire). Écosystème local qui lie la recherche, la formation, les professionnels et le développement de la pédagogie, ce campus est un excellent outil pour rapprocher l’école et les entreprises, et améliorer ainsi les réponses aux offres d’emploi. 

 

(1) À noter qu'en plus du titre du ministère du Travail, un chantier de révision du référentiel bac professionnel s'ouvre en partenariat avec le ministère de l'Enseignement et de la Recherche pour proposer un référentiel actualisé et adapté.

.
Partagez cet article sur :

/ Autres articles /

7è FORUM DE LA MODE : LA FORMATION DE MAIN-D’ŒUVRE POUR LE LUXE AU CŒUR DES DEBATS

Mercredi 24 avril 2024, était organisé au Palais de Tokyo le 7è Forum de la Mode sur le thème « Une mode en transformation », soutenu par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le ministère de la Culture, dans le cadre du Comité Stratégique de Filière Mode & Luxe, la Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin et la Fédération de la Haute Couture et de la Mode réunissant les professionnels de la mode  qui ont unanimement reconnu la nécessaire revalorisation des métiers de la main. Ce, pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre à laquelle sont confrontées les marques haut de gamme et de luxe. Deux tables-rondes étaient consacrées à la transmission des savoir-faire, l’évolution des techniques de production et la responsabilisation sociale et environnementale dans l’industrie. Pour répondre aux besoins de main-d’œuvre, l’insertion professionnelle, les migrants et les jeunes sortis des écoles sont les pistes retenues par les intervenants. « Nous avons une mission sociale, sociétale et environnementale », a défendu Jean Soufflet, directeur général de Résilience, un réseau d'ateliers de confection textile qui emploie des personnes éloignées de l'emploi. « Des savoir-faire, comme la fourrure, vont disparaître, mais d’autres innovations vont les remplacer, d’où l’importance de transmettre. L’idée est de s’approprier les nouveaux outils », a conclu Hans de Foer, directeur des programmes de Savoir Faire à l’Institut de la Mode (IFM).

CARTOGRAPHIE DES FABRICANTS FRANÇAIS D’UNIFORMES SCOLAIRES

La Maison du Savoir-Faire et de la Création procède actuellement, avec le groupe de travail Réindustrialisation de l’UFIMH, à une cartographie des fabricants français qui participent ou souhaitent participer aux uniformes scolaires.   Celle-ci permettra :  
  • aux industriels d’être identifiés comme acteur de la fabrication des uniformes scolaires
  • d’aider les entreprises de répondre aux appels d’offres
  • aux collectivités de bien connaitre les ressources de fabrication dans leurs régions,
  • de valoriser la relation locale entre collectivités et fabricants sans intermédiaire.
Ceci afin de faciliter un projet industriel global, qui participe au dynamisme de l'économie locale et garantisse qualité et durabilité pour les familles, les élèves et les établissements scolaires.     Retrouver les professionnels de la Mode et de l’Habillement qui participent à la production d’uniformes scolaires grâce au nouveau critère de recherche « production pour les uniformes scolaires » de la plateforme de la Maison du Savoir-Faire et de la Création.

Etude Ipsos & COFREET : L’importance de l’entretien dans l’achat des vêtements de seconde main

La seconde main continue de gagner du terrain en France, en particulier concernant les produits textiles et d'habillement, auprès des consommateurs. Réalisée par IPSOS pour le COFREET, cette étude revient sur les attentes et les exigences des acheteurs français de vêtements de seconde main. Il en découle des résultats intéressants et que nous avons le plaisir de vous communiquer, notamment le fait que 71% des acheteurs de seconde main consultent souvent les informations présentes sur l’étiquette pour l’entretien de leurs vêtements d'occasion. Ces résultats confortent le fait que l’étiquette d’entretien doit être conservée tout au long de la vie du textile afin de garantir et faire perdurer son parfait état. En savoir plus.