Economie : Plan Export, les grandes actions pour 2025

31 octobre 2025

Cette année encore, les fédérations de l’UFIMH ont élaboré la stratégie la plus ambitieuse pour dynamiser la filière à l’international, avec le soutien du DEFI.

Le point sur les grands engagements 2025, pour l’univers masculin et féminin par Hervé Huchet, Direction internationale de la Fédération Française des Industries du Vêtement Masculin et Anne-Laure DRUGUET, Fédération Française du Prêt à Porter Féminin.

Les éléments clé pour la mode masculine, par Hervé Huchet :

*Un programme de subventions aux salons leaders à travers le monde.
L’accompagnement sera proposé pour les événements Pitti Uomo, Fashion week New York, Collective Chicago, Project Las Vegas et Mandatory à Copenhague.

*L’organisation de showrooms pour les jeunes marques créatives.
Cette proposition a été pensée dans le cadre des opérations List Tokyo, List Seoul, et List New York et invite notamment à de vrais « retail tours » pour découvrir les conditions de distribution et les facteurs clé de réussite pour ces marchés.

*Un soutien aux jeunes marques pour participer aux salons parisiens.
Créées après 2018, ces maisons pourront ainsi se faire connaitre sur les salons Man, Welcome, Collective, Maison et Objet et Première Classe, sans oublier les showrooms de dimension internationale.

*L’accompagnement de marques créatives sur le marché Coréen.
Baptisé Boarding pass, ce programme propose un suivi personnalisé et des séances de coaching pour s’implanter en Corée, et prévoit également une proposition au Japon pour 2026.

*Des subventions pour les jeunes marques et les primo exportateurs.
Durant trois années, une aide précieuse pour les maisons qui se lancent dans l’aventure des salons à l’étranger.

*Une aide pour permettre aux sociétés de protéger leur marque et logo.
Les marques qui poursuivent leur développement au Japon, Corée ou Chine bénéficieront d’une subvention forfaitaire de 1000 euros, pour préserver leur identité.

*Des ateliers pour accompagner les sociétés dans leur développement.
Via quatre sessions cette année, les Ateliers du 8 Montesquieu proposeront aux maisons un panorama précis de toutes les aides à l’international dont elles peuvent bénéficier : banques, Bpi France, Défi, programmes Business France…Des ateliers sont également prévus sur le rôle des influenceurs, la protection des marques, l’IA et la RSE.

Les éléments clé pour la mode féminine, par Anne-Laure Druguet :

*Un programme de subvention et de promotion sur dix marchés à l’international.
Nous accompagnons et soutenons, avec le Défi, les marques de mode, de prêt à porter et d’accessoires, ainsi que les marques de cérémonie sur les salons majeurs:

– En Europe, European Bridal week, Si Spoza, Barcelona Bridal Fashion Week, Scoop London, White Milano.

– Aux Etats-Unis (salons de mode et art de vivre) à New York, Miami et Los Angeles, avec Coterie, Magic, Cabana, D&A, Brand Assembly, Shoppe Object et New York Now.

– En Asie avec un programme d’opérations sur mesure pour les marques françaises, via nos salons Mode in France à Tokyo, Taipei et Séoul. En 2025, nous renouvelons notre programme MIF Shaker au Japon, qui accompagne l’entrée des marques sur ce marché. En 2024, 5 ont participé au programme. Cette année, 7 marques ont déjà rencontré des partenaires à Tokyo. En Chine, nous développons un dispositif de subventions pour les showrooms multimarques.

*Un programme de formations et mises en relation pour les marques de mode françaises avec des focus et des formations par pays pour comprendre les enjeux de chaque marché, la mise à disposition de listings de showrooms et partenaires et des programmes de mises en relation adaptés aux différents pays. La Chine tout d’abord avec un programme lancé en 2024 et prochainement avec le Moyen Orient. Sur ces marchés où les marques ne peuvent avancer seules, nous les aidons à trouver LE bon partenaire.

* Une influence à l’international. Notre Plan international d’influence accompagnera également 10 marques avec un dispositif de coaching et une subvention pour améliorer leur présence sur les réseaux sociaux à l’international.

Visitez les sites de la Fédération Française des Industries du Vêtement Masculin et du Prêt à Porter Féminin:
https://www.promaslist.com/
https://pretaporter.com/

 

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Le grand entretien avec… Frédéric Maus, Président du salon Who’s Next.

Who’s Next, un catalyseur de transactions, et d’inspirations. C’est l’un des événements majeurs pour l’ensemble de la filière, notamment depuis l’importante croissance de ses visiteurs étrangers. Président du salon Who’s Next, Frédéric Maus nous dresse le bilan très éclairant de l’édition de septembre dernier. Nombre de visiteurs, nouveautés 2025, grandes tendances du secteur en termes de développement ou de distribution… Le point sur les axes-clé qui ont signé l’événement.    Le salon s’est déroulé du 6 au 8 septembre dernier dans un contexte géopolitique assez chahuté. Quel regard portez-vous de cette édition ? En dépit de la période difficile, le bilan s’est révélé très positif pour nos trois entités. Who’s Next s’impose désormais comme LE rendez-vous international de la mode et du retail. Bijorhca confirme son rôle de référent pour la joaillerie et Interfilière Paris est devenue une plateforme internationale incontournable en termes de sourcing et d’innovation textile. Côté visiteurs, nous avons enregistré une progression globale de 3%, portée notamment par nos partenariats stratégiques avec Ankostore (plus de 300 000 détaillants) et l’intégration de PagesMode (plus de 25000 boutiques référencées). En termes d’exposants, la tendance est identique. Plus de 1300 marques et fournisseurs ont répondu à l’appel et l’on observe une progression significative du marché international (37% France et 63% étranger). Le tout avec de nouveaux entrants, ce qui atteste de l’intérêt grandissant pour l’événement. Ces 1300 marques correspondent au nombre maximum pour la superficie du grand hall de la Porte de Versailles. Cette donnée n’est pas une contrainte mais une opportunité, qui permet d’affirmer notre rôle de curator via notre comité de sélection, et de déployer une offre en phase avec les attentes de nos acheteurs en termes de savoir-faire et de vitalité créative. Grâce à ce nombre restreint, nous restons un salon à taille humaine avec une expérience de visite unanimement appréciée… Même si Who’s Next s’impose comme le leader européen des salons pour la mode et les accessoires féminins : l’écosystème parfait pour remplir les carnets de commandes. Who’s Next est aussi un laboratoire d'idées et de prospective. Quelles évolutions avez-vous constaté pour ce cru 2025 ? Les collections printemps-été 2026 présentées étaient évidemment très variées mais on pouvait repérer quelques lignes de force, notamment un goût affirmé pour des palettes de couleurs joyeuses et bien vivantes. Une façon de rappeler le côté résilient de la mode, sa capacité à l’optimisme et à l’énergie, y compris dans un contexte plutôt morose. Autre observation positive, un engagement toujours soutenu pour l’éco-responsabilité, en dépit du backlash dont on parle beaucoup. Les enjeux écologiques restent une donnée incontournable pour les marques, induisant de nouvelles façons d'aborder la création. Enfin, nous avons observé une tendance grandissante à l’hybridation des modèles, qui semble plus que jamais la clé de croissance des industries créatives. Beaucoup de marques, nées en ligne, perçoivent aujourd’hui les limites de cette démarche et se tournent vers le wholesale et le réseau français de 14 000 détaillants multimarques. Ce canal historique de la mode, solidement installé et sans frontières, demeure la colonne vertébrale de la distribution mondiale. Pour les marques traditionnelles en revanche, un réseau de boutiques en propre devient souvent un investissement très lourd, ce qui les incite à se tourner vers le digital pour assurer leur croissance, tout en conservant le wholesale pour sécuriser volume et visibilité. Le salon se veut également un laboratoire de réflexion avec des prises de parole, des conférences… Notre Creative Hub a proposé une matériauthèque et des démonstrations de savoir-faire avec des focus couleurs, devenant un vrai laboratoire d’idées et d’innovation au cœur du salon. Who’s next Lab a prolongé cette dynamique en explorant des formes émergentes de création : impression 3D, IA générative et modélisation, matériaux bio-inspirés, design expérimental. Ces expériences se sont enrichies de formats culturels avec, notamment, la célébration des 40 ans du magazine de design Intramuros. Enfin, la WSN Academy a ajouté une dimension plus stratégique avec une série de conférences et de débats d’experts co-organisés avec la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin (membre de l’UFIMH), valorisant un écosystème solide de partenaires institutionnels et professionnels : Francéclat, Comité Français de la couleur… Autant d’événements qui attestent que Who’s Next n’est pas seulement un lieu de transaction mais aussi un catalyseur d’inspiration. Un rendez-vous qui mêle créativité, innovation et idées neuves pour penser l’avenir des filières. Le salon a également fait l’actualité avec le lancement de Who’s Next Home et du parcours Sourcing & Solutions. Pouvez-vous nous en dire plus ? Who’s Next Home est né d’un constat, la convergence croissante entre mode et design. La rencontre de ces deux univers s’exprime notamment par les déclinaisons déco et design de nombreuses marques mais aussi par des modes de création très proches, l’inventivité de la mode venant souvent servir le dessin des objets du quotidien. De nombreuses marques proposent désormais des boutiques pensées comme des concept-stores, des lieux de vie avec des pop’up et de multiples univers, ce qui correspond à l’attente des consommateurs. Forts de ces observations, nous avons pensé cette entité Who’s Next Home avec la présence d’une cinquantaine de marques qui revendiquent une création artisanale et engagée, le tout organisé dans une scénographie immersive ; un espace d’inspiration à part entière. Dans le même temps, nous avons lancé le parcours Sourcing & Solutions pour faciliter les recherches des professionnels et connecter toute la chaîne de création, de la matière première au produit fini. Au cœur de ce parcours, le Creative Hub a réuni innovation et savoir-faire, prouvant que le sourcing - longtemps perçu comme une simple étape technique- s’impose désormais comme un vrai moteur de différenciation et de création de valeur. Vous préparez déjà la prochaine édition du salon, en janvier prochain. Pouvez-vous nous donner en avant-première, quelques informations ? Nous allons poursuivre notre implication dans le domaine du design avec la montée en puissance de Who’s Next Home qui deviendra Shoppe Object Paris, en association avec le groupe américain Andmore, exploitant d’espaces d’exposition et de showrooms haut de gamme. L’objectif ? Faire de l’entité un “salon dans le salon” et organiser ensemble des événements internationaux autour du design et du retail. Pour le reste, nous aimons garder le secret car la profession vient à Who’s Next pour vivre un moment un peu extraordinaire et nous essayons d'être aussi créatifs que les gens qui nous font confiance. La surprise est donc essentielle mais je peux vous déjà dévoiler le nom de cette prochaine édition : Room 01 26. Retrouvez informations et dates de la prochaine édition sur le site : www.whosnext.com

Programme Trait d’Union, un appel à candidatures pour promouvoir le Made in France.

Vous êtes à la tête d’une entreprise et vous souhaitez vous restructurer autour du Made in France ? Profitez d’une opportunité rare avec l’appel à candidatures pour le programme Trait d’Union qui se clôturera le 3 novembre prochain. Créé à l’initiative de PROMAS, la Maison du Savoir-Faire et de la Création (MSFC), le Groupement de la Fabrication Française (GFF), membres de l’UFIMH et avec le soutien du DEFI, ce programme permettra à cinq marques de mode françaises, créatives et engagées, de bénéficier d’un accompagnement personnalisé de qualité vers le Made in France. “Réactiver le dialogue parfois oublié entre créateurs et fabricants, essentiel à l’histoire d’un vêtement Made in France” : c’est l’objectif de Trait d’Union, le tout nouveau programme visant à accompagner “des marques de mode dans une démarche de production plus locale, responsable et engagée, en facilitant des collaborations concrètes avec des façonniers français aux savoir-faire d’exception”, exprime Hervé Huchet, directeur international de PROMAS. Le 8 octobre dernier a été lancé l’Appel à Candidatures, qui se clôturera le 3 novembre à minuit, permettant de sélectionner cinq marques françaises créatives qui bénéficieront de ce “Trait d’Union”. Une opportunité de développement pour les marques françaises Le projet est porté à la fois par PROMAS, l’Office de Promotion de l’Habillement Masculin, membre de l’Union Française des Industries Mode & Habillement (UFIMH), en collaboration avec la Maison du Savoir-Faire et de la Création (MSFC), le Groupement de la Fabrication Française (GFF) et ce, avec le soutien du DEFI. Représentées au sein d’un jury, qui se réunira le 21 novembre prochain - et devant lequel les marques présélectionnées viendront présenter leur projet - ces différentes structures choisiront les 5 lauréats qui seront officialisés le 27 novembre. Avec un top départ de Trait d’Union prévu le 6 janvier 2026 ! A la clef : un programme sur mesure déployé pendant un an avec l’objectif de “faciliter des collaborations entre marques et façonniers pour la réalisation de leur collection Printemps-Été 2027”. En bref, du coaching personnalisé pour des “marques qui veulent faire beau, juste et français” ! Non seulement les heureux élus seront assistés “pas à pas dans leur démarche de production locale, alliant exigence créative et maîtrise du geste”, mais ils bénéficieront aussi de la visibilité média grand public donnée au programme. Pour le couple marque-fabricant du Made In France, l’opération est “gagnant-gagnant”. Un accompagnement sur mesure “Nous donnerons aux cinq marques de mode sélectionnées les clés du succès pour le développement, la production et la distribution de leur collection et nous allons promouvoir ces entreprises ayant fait le choix du Fabriqué en France. Notre objectif est également de tisser des liens durables entre marques créatives et façonniers français tout en valorisant les savoir-faire d’exception des ateliers de confection du territoire auprès des marques de mode et du grand public”, souligne Sylvie Maignan, responsable de la MSFC. En effet, les cinq lauréates du programme auront accès à 12 mois de coaching et de masterclass dispensés par plusieurs experts sur les sujets de sourcing, de gestion de collection et de production mais également sur les stratégies marketing, financières et commerciales. Au cœur du dispositif, sera mise en place une équipe de trois coachs dédiés respectivement à l’audit et à la coordination de projet, à la production et enfin, au commerce Wholesale et Retail. Cet accompagnement sera “cousu main” pour chaque marque, permettant ainsi de coller à ses problématiques, identifiées lors d’une phase d’audit. Il comprendra un suivi opérationnel afin de structurer durablement ses collections en cohérence avec une confection française. Les critères de candidature Pour pouvoir candidater, plusieurs conditions doivent être réunies : être une marque de mode française avec au moins trois ans d’ancienneté, dont le chiffre d’affaires a été de 500 000€ H.T minimum en 2024, afficher un bilan positif et être à jour de la taxe DEFI. Il se peut qu’elle n’ait pas encore, jusqu’ici, fait fabriquer de modèles dans l’Hexagone, mais elle doit s’engager à y produire au moins un tiers du CA H.T. de sa future collection Printemps/Été 27 (Homme, Femme ou Unisexe) avec un ou plusieurs façonniers partenaires. Laquelle collection doit proposer 60 % minimum de chaîne et trame. Du côté des façonniers : un appel à manifestation d’intérêt Ce déploiement du Made in France passera par des mises en relation qualifiées avec des professionnels de la fabrication française reconnus pour l’excellence de leurs savoir-faire, qui seront assurées par les équipes du GFF et de la MSFC. Un appel à manifestation d’intérêt sera ainsi lancé par ces deux acteurs auprès des plus de 300 façonniers référencés sur la plateforme de la Maison du Savoir-Faire et de la Création, afin d’obtenir les combinaisons idéales “marques-façonniers”. Ce processus, accompagné de conseils personnalisés dans le choix des bons partenaires, vise à favoriser des collaborations engagées et cohérentes avec les besoins des lauréats sélectionnés. A ce titre, une charte d’engagement moral tripartite entre la marque, le fabricant et les organisateurs sera signée. Une ambition grand public : le Made in France, source de créativité Enfin, Trait d’Union comprend un plan de communication grand public qui valorisera le Fabriqué en France, en donnant la vedette aux marques et façonniers participants. Le programme Trait d’union souhaite casser les codes de perception du Made in France, en montrant une image qualitative et créative qui s’inscrit entre héritage des savoir-faire et modernité de l’appareil productif des façonniers. Une campagne de communication permettra de “suivre les parcours croisés des marques et des fabricants dans un esprit narratif à travers des contenus audiovisuels diffusés sur les réseaux sociaux”. Des photos, vidéos et autres vlogs des ateliers et créateurs mettront aussi des visages sur la fabrication et création françaises. Une façon très visible, sur le terrain, de faire connaître l’opération et le talent de ces acteurs. “Trait d’Union ne cherche pas à réinventer la mode, mais à la réenchanter. En valorisant la créativité des marques et les savoir-faire des ateliers français, en favorisant la relocalisation, en misant sur la collaboration et la transparence. Le programme esquisse une nouvelle culture de mode, celle du temps, du geste, et du lien ”, Sylvie Maignan, responsable de la Maison du Savoir-Faire et de la Création. Pour postuler au programme : https://traitdunion-mode.fr

3 questions à… Violaine Moreau, responsable de marché Femme aux Galeries Lafayette.

« La mode se reconnecte aujourd’hui à la vie réelle, au style de vie » En charge des achats pour la mode femme aux Galeries Lafayette, Violaine Moreau est l’une des observatrices les plus expertes de ce marché. Pour l’UFIMH, elle nous dévoile les temps forts de la prochaine saison 2026. 1/ Le salon Who’s Next de septembre 2025 vient de dévoiler les tendances mode du printemps-été prochain. Pouvez-vous nous en présenter les grands axes ? Qu’est-ce qui vous a séduit et quelles pièces vous semblent déjà cultes ? Cette saison, le salon a infusé une véritable énergie de renouveau ! L’été 2026 s’annonce sous le signe d’une féminité assumée, avec un vestiaire dressy et joyeux, après plusieurs saisons marquées par le minimalisme.  La palette de couleurs se veut lumineuse et optimiste :  jaune, vert tendre, bleu ciel, rose pastel, des teintes claires mais vibrantes. En parallèle, des nuances plus chaudes et terreuses - marron, ocre, doré - viennent ancrer la silhouette dans un esprit naturel et solaire, avec quelques touches flashy qui viennent réveiller l’ensemble. Les matières sont fluides et sensuelles : popeline légère, dentelle, crochet, touche de sequins pour le soir. On ose désormais le mix & match : rayures, pois, carreaux, imprimés décalés, jeux de textures… tout se mélange avec élégance. Côté formes, on observe le grand retour de la robe et du mini (mini-short, mini-jupe) avec une influence seventies et des coupes trapèze. Les pièces cultes de l’été 2026 ? La robe sous toutes ses formes, le polo à rayures, les ensembles chemise + short ou pantalon matchy-matchy, la veste, le legging qui sculpte le corps et les maillots ou bodys que l’on assume désormais à la ville comme à la plage. 2/ Tout ceci contribue à faire évoluer l’allure, une façon de porter la mode. De quelles façons ? On observe une évolution vers davantage de féminité et de douceur. L’allure devient plus fluide, plus instinctive. Les femmes n’ont plus envie de silhouettes trop construites. Elles recherchent une élégance naturelle, un chic sans effort, mais teinté de gaieté. Le vestiaire se veut à la fois confortable, désirable et joyeux - une mode qui fait du bien, tout simplement. 3/ Vous êtes aujourd’hui une observatrice privilégiée des désirs des consommatrices. Quelles sont leurs attentes ? Comment ces nouvelles collections s’attachent-elles à y répondre ? Aujourd’hui, les clientes recherchent avant tout des vêtements dans lesquels elles se sentent bien, des pièces confortables, faciles à porter, mais qui restent jolies et actuelles. Elles sont attentives aux matières, à la polyvalence des pièces, à la durabilité des collections. La mode retrouve aujourd’hui sa dimension émotionnelle : elle se reconnecte à la vie réelle, au style de vie. Elle n’est plus seulement une affaire d’image, mais aussi de bien-être et d’attitude.

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